Chambéry (Grand)

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communauté d’agglomération de la Savoie, associant 38 communes et 136 500 hab. sur 52 650 ha. Chambéry (siège), Barberaz, Barby, Bassens, Challes-les-Eaux, Cognin, Jacob-Bellecombette, La Motte-Servolex, La Ravoire, Saint-Alban-Leysse, Saint-Baldoph, Sonnaz et Vimines dépassent 2 000 hab.

Saint-Sulpice (790 Sorpesais, 882 ha) est 8 km à l’ouest de Chambéry au pied de la Montagne de l’Épine, qui y atteint 1 008 m. Elle a gagné 120 hab. après 1999.

Saint-Cassin (960 Saint-Cassinois, 1 479 ha dont 1 001 de bois) est à 5 km SSO de Chambéry, à 485 m. Au NO, la D1006 et la voie ferrée vers Lyon suivent la vallée encaissée de l’Hyères par les petites gorges de l’Hyères. Le relief monte au SO dans la Chartreuse (1 419 m au Corbeley), ce qui inclut la commune dans le Parc régional de la Chartreuse. Saint-Cassin n’avait que 410 hab. de 1954 à 1970; elle en a gagné 260 après 1999 (+37%).

Montagnole (1 000 Montagnolais, 1130 ha) est à 5 km au sud de Chambéry à 580 m. Elle a gagné 320 hab. depuis 1999 (+47%).

Saint-Jeoire-Prieuré (1 950 Saint-Jeoriens, 534 ha) est à 8 km SE de Chambéry, traversée par la D1006, au pied des Bauges. L’habitat prolonge celui de Challes-les-Eaux. Elle cultive 38 ha de vignes; l’aoc vins-de-savoie-saint-jean-prieuré est en vin blanc; supermarché Carrefour (30 sal.), informatique APLM (40 sal.). L’A43, suivant la voie ferrée, passe au SO du finage, avec une double aire de repos. Le nom de la commune s’est augmenté de «Prieuré» en 1901; la population augmente lentement depuis l’entre-deux-guerres, où elle était voisine de 400 hab. (contre 720 en 1856); elle a plus que doublé depuis les 870 hab. de 1999.

Verel-Pragondran (490 Devrai-Gondraniers, 653 ha dont 333 de bois) est au pied des Bauges, 5 km NNE de Chambéry. Verel est sur un replat du Nivolet à 580 m; Pragondran est un peu plus au nord, en bout de route, avec deux sites de vol libre. Les deux unités ont été réunies dès les années 1790. La commune n’avait plus que 100 hab. en 1968, a retrouvé en 1999 son maximum de 1846, et a ajouté 70 hab. depuis.

Saint-Jean-d’Arvey (1 760 Sangerains, 1 301 ha dont 555 de bois) est à 9 km ENE de Chambéry dans les Bauges. Le village est à 590 m sur un replat qui domine la Leysse et que traverse la D912. Au-dessus, la haute corniche du mont Peney (1 356 m) marque l’horizon à l’est de Chambéry. La population, descendue à 410 hab. en 1968 (1 100 un siècle avant) a plus que triplé depuis; elle a augmenté de 420 habitants après 1999 (+34%).

Curienne (690 Curiennais, 855 ha dont 250 de bois) est à 10 km à l’est de Chambéry à 712 m. Le finage, en deux blocs de relief, contient au nord près du village un oppidum et une motte castrale; au sud, il monte à 1 301 m au Sommet de Montgelas.

La Thuile (350 Thuillards, 1 826 ha dont 800 de bois) se tient dans un petit bassin en forme de cirque, couronné au sud pat l’arc qui domine Montmélian et atteint 1 209 m à la Roche du Guet (belvédère et table d’orientation). Le village est à 850 m, près d’un petit lac. Le finage culmine au nord à 1 680 m à la Pointe de la Galoppaz; il est drainé par le Ternèze, qui descend du col du Lindar (1 187 m) au nord, accessible seulement par un sentier, et oblique ensuite vers l’ouest avant de rejoindre la Leysse. Le site correspond à l’extrémité du grand synclinal des Aillons. La Thuile a eu plus de 1 000 hab. en 1846, moins de 200 autour de 1980. Elle a gagné 90 hab. après 1999 (+35%).

Puygros (380 Puygrolains, 1 034 ha dont 632 de bois) est à 15 km à l’est de Chambéry sur un plateau à 740 m; hameau d’Arvey au SE; +60 hab. après 1999. Le relief atteint à l’est la pointe de Galoppaz (1 680 m).

Thoiry (460 Thoirzans, 1 775 ha dont 417 de bois) est à 13 km ENE de Chambéry, au-dessus de la vallée de la Leysse. à 643 m; hameaux de Thorméroz et la Fougère au nord. Le finage monte à 1 719 m au nord sur la corniche de la Balme, où se voient un gouffre et la grotte de la Tanne des Squelettes. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Les Déserts (830 Désertiers, 3 359 ha dont 1 879 de bois), 14 km au NE de Chambéry, a un habitat très dispersé, la mairie étant au hameau de la Combe à 936 m. Le nom était attesté au 14e siècle. Son finage grimpe à l’ouest au Nivolet (1 547 m, large vue) et au mont Revard qui le prolonge vers le nord, et dont la crête se tient vers 1 500 m. Le hameau de la Féclaz, au NO, est la base principale de la station de ski du Revard. La société d’économie mixte du Grand Plateau Nordique emploie 45 personnes. Une autre station de ski, faisant partie du même ensemble, se trouve en face, sous le Margeriaz, au-dessus du village et du col de Plainpalais. Hameaux et chalets s’éparpillent dans la haute vallée de la Leysse. La commune a eu plus de 1 500 hab. en 1846, 450 seulement en 1975, et croît depuis; elle a gagné 160 hab. (+24%) après 1999.

Aillon-le-Jeune (450 Aillonais, 3 409 ha dont 2 028 de bois), à 850 m, occupe avec Aillon-le-Vieux le grand vallon synclinal du ruisseau d’Aillon, qui monte à 2 045 m au mont Colombier. Au sud-ouest, les deux communes se partagent la station de sports d’hiver du mont Margeriaz (1 845 m), qui communique avec celle de Plainpalais. Les deux parties de la station des Aillons-Margeriaz affichent ensemble 23 pistes de ski alpin et 11 remontées, plus 21 km de pistes de fond. Aillon-le-Jeune a été créée en 1866 à partir d’Aillon-le-Vieux, avec 740 hab., et sa population a diminué jusqu’en 1968 (220 hab.) mais augmente depuis; elle a gagné 110 hab. après 1999 (un tiers). Son finage ajoute à l’est une extension dans la combe voisine, drainée par le Lindar, où a été équipée une autre station de ski sous le mont Pelat (1 543 m); la forêt du Lindar occupe la tête du vallon. Aillon-le-Jeune a aussi 570 résidences secondaires. Une route par le col des Prés (1 135 m), au sud d’Aillon-le-Jeune, permet d’aller à Chambéry, qui est à 23 km.

Aillon-le-Vieux (200 hab., 2 163 ha dont 1 200 de bois) est à 4 km au nord d’Aillon-le-Jeune dans le même couloir à 900 m. Elle s’est dépeuplée plus longtemps que sa voisine, qui s’en est séparée en 1866; elle avait 660 hab. en 1872, 155 en 1982; elle a pourtant gagné 30 hab. depuis 1999.

Le Noyer (220 Noyerains, 1 230 ha dont 400 de bois), 23 km NE de Chambéry à 850 m, partage avec Saint-François-de-Sales le haut vallon de la Leysse dont son finage occupe l’ubac, et que dessert la D912. La commune avait 980 hab. en 1846, 102 en 1990 et a gagné 75 hab. depuis 1999, soit une moitié.

Saint-François-de-Sales (150 Saint-Françoisiens, 1 444 ha dont 962 de bois), à 844 m, tient l’adret du haut val de la Leysse et disperse ses maisons; la mairie, isolée avec l’école, est juste en face de celle du Noyer. Les hauts de Saint-François correspondent à un plateau d’urgonien, vers 1 300-1 400 m, qui prolonge les champs de ski de fond du Revard; chalet-refuge de la Plate. Saint-François avait 940 hab. en 1846, 96 seulement en 1990; elle en regagne quelques-uns (+25 hab. après 1999).

Arith (450 Arithois, 2 427 ha dont 1 500 de bois), limitrophe de la Haute-Savoie, est à 28 km NE de Chambéry à 734 m sur le flanc oriental de la montagne de Bange, qui relaie le Revard vers le nord et monte à 1 434 m. La commune a gagné 160 hab. après 1999 (+55%).

Lescheraines (810 Lescherainois, 817 ha) est à 29 km NE de Chambéry à 650 m, sur la rive gauche du Chéran dans une petite plaine de confluence. Le finage s’étire du SO au NE en deux parties; au nord, Pont du Diable sur le ruisseau de Bellecombe; au SE du village, base de loisirs des Îles du Chéran. La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+45%). Le village est le principal carrefour de petites routes, et ses commerces en font un village-centre; coopérative laitière, atelier de câblage électronique C2E 73 (25 sal.), charpentes Darvey (35 sal.), menuiserie Laplace (20 sal.); maison des artisans. Le minimum de peuplement a été en 1975 (moins de 400 hab.), son premier maximum en 1846 (710 hab.).

Bellecombe-en-Bauges (710 Bellecombais, 2 289 ha dont 965 de bois), limitrophe de la Haute-Savoie, est à 36 km NE de Chambéry, 6 km au NE de Lescheraines, à 840 m; écomusée et ferme pédagogique à la Gonnallaz au NO. Elle a eu près de 1 300 hab. en 1846, un minimum de 350 en 1982. Sa croissance récente est remarquable: +250 hab. depuis 1999 (+554%).

La Motte-en-Bauges (520 Mottands, 996 ha dont 332 de bois), 33 km NE de Chambéry, a un petit village à 670 m sur un replat de la dépression de la vallée du Chéran, dont le cours limite le finage à l’ouest; mais l’habitat s’y éparpille en hameaux. La commune atteint à l’est le Mont Chabert à 1 475 m au-delà d’une corniche où se cache le Trou du Bottonnier. La commune a gagné 210 hab. après 1999 (+68%). Elle a eu 940 hab. en 1846 et un minimum de 210 hab. en 1982.

Le Châtelard (700 Castellardinois, 1 800 ha dont 900 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 38 km à l’ENE de la préfecture à 760 m, au centre du massif des Bauges. Le village domine le cours du Chéran, à la sortie d’une cluse tranchant les crêts du pli synclinal qui va de Duingt aux environs de Montmélian; le mont Julioz (1 673 m) est au NE de la commune, le mont Chabert (1 475 m) au nord. Le finage monte au sud jusqu’à la Dent de Rossanaz (1 891 m); cascade du Var près du village à l’est. La commune a un collège public et abrite la Maison du Parc régional des Bauges; magasin Carrefour (20 sal.), transports Francony (50 sal.). Sa population était supérieure à 1 100 hab. dans la première moitié du 19e s.; elle a diminué jusqu’à 440 hab. en 1975 et augmente depuis; elle a gagné 100 hab. après 1999.

Doucy-en-Bauges (100 Doucerains, 1 265 ha dont 426 de bois), limitrophe de la Haute-Savoie, est à 40 km NE de Chambéry à 900 m, dans le vallon du Grand Nant qui débouche au sud sur le Chéran; la mention «en Bauges» a été ajoutée1933. L’habitat est dispersé, la mairie est au hameau de la Chapelle. Le relief monte à l’est à 2 181 m au Mont Trelod, au-delà d’une puissante corniche qui se termine en pointe au SE à la Dent de Pleuven (1 771 m).

La Compôte (270 Compôtains, 757 ha dont 352 de bois), 36 km NE de Chambéry, a son village dans la vallée du Chéran que suit la D911, au confluent du Grand Nant, à 720 m; +50 hab. depuis 1999.

Jarsy (270 Jarselains, 3 268 ha dont 980 de bois), limitrophe de la Haute-Savoie, a son village à 40 km NE de Chambéry, sur un replat dominant à l’est la vallée du Chéran, à 790 m; hameaux de Belleville et Sur Roche au nord, site d’escalade au SE. Son finage va au nord jusqu’à la pointe d’Arcalod et au Mont Trélod (2 181 m); entre eux, une petite route venant du lac d’Annecy atteint le col de Chérel (1 495 m); mais, de là, seul un sentier descend au village de Jarsy. Au SE, le vallon de Bellevaux limite le finage. La population est passée de 1 200 hab. en 1846 à 165 en 1982 et croît un peu depuis.

École (310 Écoulans, 2 965 ha dont 941 de bois), dont le village est à 37 km NE de Chambéry, 5 km au SE du Châtelard au bord du Chéran à 736 m, monte au sud à la Dent d’Arclusaz (2 041 m), à l’est au mont Pécloz (2 197 m); elle a une chapelle, et l’on y visite le vallon et la forêt domaniale de Bellevaux; menuiserie Cottet (30 sal.), boulangerie Le Pain des Bauges (25 sal.). École a eu 1 200 hab. en 1846 et n’a pas cessé de se dépeupler depuis jusqu’en 1999 mais a regagné 70 hab. après.

Sainte-Reine (180 Routhenains, 1 462 ha dont 501 de bois), 36 km NE de Chambéry à 800 m, occupe le vallon des Grands Prés, parcouru par une route qui atteint la Combe de Savoie à Saint-Pierre-d’Albigny par le col du Frêne (950 m). Le finage monte jusqu’à la Dent d’Arclusaz (2 041 m) au SE. La commune a eu 680 hab. en 1846 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999, mais vient de regagner 50 hab. depuis.